Blog Thérapie Holistique

Quelques définitions utiles...

La Thérapie Holistique

La thérapie holistique est une expression de la médecine non conventionnelle, s'appuyant sur un sens dérivé du holisme, et désignant des méthodes qui seraient fondées sur la notion d'un soin apporté en tenant compte de la « globalité de l'être humain » : physique, émotionnel, mental et spirituel, ou corps-esprit et se distingue de la médecine conventionnelle en considérant le patient « comme une personne et non comme un malade »1.

Étymologie
Qui relève du holisme : qui s'intéresse à son objet dans sa globalité. La thérapie holistique viserait donc à s'occuper du patient "en entier", de prendre en compte plus de facteurs que ne le ferait la médecine allopathique.

Fondements
Les thérapies holistiques sont souvent fondées sur des connaissances empiriques et des enseignements traditionnels, de la naturopathie au chamanisme par exemple. Elles peuvent également intégrer les courants conventionnels.

Ce type de thérapie ne possède pas de protocole commun, permettant ainsi à une multitude d'approches de se montrer en parallèle des courants conventionnels.

Ces méthodes peuvent parfois reposer sur une critique sous-jacente de la médecine conventionnelle qui ne traiterait « que le corps et pas l'esprit » par exemple, ou « uniquement les symptômes et non les causes »2,3.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_holistique

Définition Holistique

− PSYCHOL. ,,Conception unitaire et dynamique du fonctionnement cérébral, opposée à la conception atomistique selon laquelle l'intelligence et les fonctions sensori-motrices pouvaient être représentées par une mosaïque d'éléments nerveux`` (Thinès-Lemp. 1975). L'organicisme et l'holisme de Goldstein (Ruyer, Cybern., 1954, p. 68).

REM.

Holistique, adj.[En parlant d'une théorie, d'une conception] Qui relève de l'holisme, qui s'intéresse à son objet comme constituant un tout. Théorie holistique. La psychologie globaliste ou holistique qui s'oppose à la conception atomistique de la personnalité (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 128).Elle [l'anthropologie moderne] considère les divers aspects de la vie sociale comme formant un ensemble solidaire, dont les diverses parties ne peuvent se comprendre que par le tout, qui leur donne leur signification, ce qui fait qu'à « l'approche » analytique de l'acculturation elle substitue « l'approche holistique » (Traité sociol., 1968, p. 320).

Source : https://www.cnrtl.fr/definition/holistique

Approche Centrée sur la Personne :

L’approche centrée sur la personne (ACP) est une méthode de psychothérapie et de relation d'aide (counselling) créée par le psychologue nord-américain Carl Rogers (1902-1987).

L’approche centrée sur la personne appartient au courant de la psychologie humaniste-existentielle également dénommée « troisième force » sur le continent américain, aux côtés de la psychanalyse et du béhaviorisme (thérapie comportementale)1.

Au-delà de la psychothérapie, les idées de Carl Rogers influencent fortement le champ des relations humaines. En 1987, année de sa mort, il est d'ailleurs pressenti comme candidat au prix Nobel de la Paix [réf. nécessaire]2 pour ses interventions de facilitation en Afrique du Sud, en Irlande, en Amérique centrale et dans l'ex-Union soviétique.

Sa méthode met l'accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient (empathie, congruence et considération positive inconditionnelle). Cette approche a été introduite en France sous l'appellation de méthode non-directive dans les années 1950, mais Carl Rogers l'avait déjà dénommée psychothérapie centrée sur le client (« Client-Centered Therapy ») puis approche centrée sur la personne (« Person-centered Approach »).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Approche_centr%C3%A9e_sur_la_personne

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Rogers

L'empathie :

L'empathie1 est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu. Dans un sens plus général, elle représente la reconnaissance de ses états non-émotionnels, tels que ses propres croyances. Dans ce dernier cas, il est plus spécifiquement question de l’empathie cognitive2.

Dans le langage courant, le phénomène d'empathie est souvent illustré par l'expression se mettre à la place de l'autre3. [...]

Dans l'étude des relations interindividuelles, l'empathie est donc différente des notions de sympathie, de compassion, d'altruisme ou de contagion émotionnelle, qui peuvent lui être associées.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Empathie

La Thérapie Gestalt ou Gestalt-Thérapie :

La Gestalt-thérapie, parfois appelée Gestalt, est à la fois une approche thérapeutique, un corpus de concepts et un ensemble de pratiques visant un changement personnel, psychosocial et organisationnel.

  • Cette approche thérapeutique est centrée sur l’interaction constante de l’être humain avec son environnement. Elle s’intéresse à la manière dont cette interaction prend forme et tente de mettre du mouvement lorsque cette forme est figée et répétitive. En effet, le terme allemand « Gestalt » se traduit par « forme », au sens de « prendre forme », « s’organiser », « se construire ».

  • Le corpus de concepts s’organise autour de la notion de contact vue comme un processus. La personne en tant qu’organisme est en contact avec l’environnement et aucun organisme ne subsiste sans échange avec l’environnement. La théorie de la Gestalt-thérapie permet de modéliser ce processus en s’appuyant sur une philosophie phénoménologique et pragmatique.

  • Cette vision des interactions et l’intégration des concepts s’actualisent dans un ensemble de pratiques d’accompagnement des personnes, des groupes et des organisations. L’accent est mis sur l’expérience subjective et la prise en compte de ce qui se passe dans la situation présente.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestalt-th%C3%A9rapie


Hypnose Ericksonienne :

L'hypnose ericksonienne est issue de la pratique de Milton Erickson (1901-1980). Caractérisée par une approche souple, indirecte (métaphores) et non dirigiste, cette forme d'hypnose a donné naissance à de nombreux courants de psychothérapie moderne : thérapie familiale, thérapie brève (stratégique, systémique), programmation neuro-linguistique (PNL)...

Pour Milton Erickson, l'inconscient est profondément bon et puissant. Il se révèle une puissance bienveillante avec laquelle l'état hypnotique doit permettre de coopérer. L'inconscient est capable de mobiliser des ressources intérieures, des potentialités susceptibles de conduire aux changements désirés. L'hypnose ericksonienne a pour but d'amener conscient et inconscient à travailler ensemble pour déclencher les changements utiles à la résolution du problème.

Milton Erickson enseignait à ses étudiants le respect du patient : chaque personne est unique et il ne peut y avoir de normalisation des techniques inductives; il faut prendre en compte la personnalité du patient et respecter sa demande.

Son approche s'illustre par une citation lors d'une conférence1 que Milton Erickson donna à Seattle en 1965 :

« Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l'utilisant, vous aidez les patients en les dirigeant de telle façon qu'ils rencontrent leurs besoins; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez directement votre propre bien-être. »

Il a joué un rôle important dans le renouvellement de l'hypnose clinique et a consacré de nombreux travaux à l'hypnose thérapeutique. Son approche innovante en psychothérapie repose sur la conviction que le patient possède en lui les ressources pour répondre de manière appropriée aux situations qu'il rencontre : il s'agit par conséquent d'utiliser ses compétences et ses possibilités d'adaptation personnelles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypnose_ericksonienne

Le Coaching :

Le sens premier de « coach », « grande voiture à chevaux » fabriquée à Kocs en Hongrie au xvie siècle, appelée coche en français, a amené, vers 1830, le sens figuré « instructeur / formateur », dans l'argot de l'Université d'Oxford, pour désigner un tuteur, un mentor, qui « transporte » l'élève vers un examen ; le sens « entraîneur sportif » serait apparu vers 18615.

Le coaching est le métier de l'accompagnement du dialogue entre le client et son coach. Il permet au client, par la construction de ces échanges, de trouver sa solution, c'est-à-dire, celle la plus adaptée à ses capacités, croyances, enjeux ou à sa situation.

La notion de « coaching », manquant de contours légaux, elle peut être utilisée par certains sans réelle compétence, il faut donc s'assurer du sérieux du praticien sachant qu'un diplôme ne certifie en rien les compétences de ce dernier (diplôme non reconnu, très coûteux, «acheté...).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coaching

PNL ou Programmation Neuro Linguistique :

La programmation neuro-linguistique (abrégée « PNL » en français, et « NLP » en anglais) est une pratique pseudo-scientifique de médecine alternative élaborée dans les années 1970 aux États-Unis, à l'origine par John Grinder et Richard Bandler1 (qui a déposé la marque en 1976)Note 1, puis développée par de nombreux autres contributeurs dont Robert Dilts.

La PNL se présente comme l'étude des processus comportementaux acquis, considérés comme une Programmation Neurologique représentée par la Linguistique3. S'intéressant exclusivement aux informations émises sans interpréter les causes4, la PNL formalise des protocoles permettant l'explorations et l'évolution de ces structures comportementales. En s'intéressant notamment aux représentations mentales et aux automatismes, elle les identifie, les schématise et peut les proposer comme stratégie : très schématiquement, si une personne qui échoue dit se répéter « c'est dur », la « programmation » : « je peux le faire », associée à la réussite chez d'autres, peut être proposée. La PNL vise ainsi à décrire puis à reproduire les comportements efficaces5 et ses techniques préétablies6 se fondent sur des présupposés7 visant à décrire ce qui est associé à l'expérience subjective8 d'un sujet.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Programmation_neuro-linguistique

Psychologie Humaniste ou Approche Humaniste :

L'approche humaniste est un courant de la psychologie fondé sur une vision positive de l'être humain. C'est également un modèle de psychothérapie qui s'appuie sur la tendance innée de la personne à vouloir se réaliser, c'est-à-dire à mobiliser les forces de croissance psychologique et à développer son potentiel. La psychologie humaniste (Humanistic Psychology) apparaît à partir des années 1940 aux États-Unis, principalement sous l'impulsion d'Abraham Maslow1. Ce courant est parfois nommé « troisième force » (Third Force Psychology), faisant suite aux deux autres grands mouvements que sont la psychanalyse et le comportementalisme (béhaviorisme). Un quatrième courant lui fait suite : la psychologie transpersonnelle. L'approche existentielle-humaniste est souvent associée au mouvement du potentiel humain.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_humaniste

La Psychologie Analytique :

La psychologie analytique (Analytische Psychologie en allemand) est une théorie psychologique élaborée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung à partir de 1913. Créée au départ pour se différencier de la psychanalyse de Sigmund FreudJ 1, elle se propose de faire l'investigation de l'inconscient et de l'« âme », c'est-à-dire de la psyché individuelle.

La faisant reposer sur une conception objective de la psyché, Jung a établi sa théorie en développant des concepts clés du domaine de la psychologie et de la psychanalyse, tels celui d'« inconscient collectif », d'« archétype » ou de « synchronicité ». Elle se distingue par sa prise en compte des mythes et traditions, révélateurs de la psyché, de toutes les époques et de tous les continents, par le rêve comme élément central de communication avec l'inconscient et par l'existence d'instances psychiques autonomes comme l'Animus pour la femme ou l'Anima pour l'homme, la persona ou l'ombre, communs aux deux sexes.

Considérant que le psychisme d'un individu est constitué aussi bien d'éléments de la vie personnelle du sujet que de représentations faisant appel aux mythes et symboles universels, la psychothérapie liée à la psychologie analytique se structure autour du patient et vise au développement du « Soi », par la découverte de cette totalité psychique à travers la notion d'individuation.

Carl Gustav Jung a été un pionnier de la psychologie des profondeurs : il a souligné le lien existant entre la structure de la psyché (c'est-à-dire l'« âme », dans le vocabulaire jungien) et ses productions et manifestations culturelles. Il a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines puisées dans des champs de connaissance aussi divers que l'anthropologie, l'alchimie, l'étude des rêves, la mythologie et la religion, ce qui lui a permis d'appréhender la « réalité de l'âme ». Si Jung n'a pas été le premier à étudier les rêves, ses contributions dans ce domaine ont été déterminantes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Gustav_Jung

https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_analytique

La Thérapie Brève :

Une thérapie brève est une approche souvent psychologique d'un client ou d'un patient afin d'obtenir des résultats sur une très courte période, quelquefois en une ou deux séances (par exemple dans certains cas d'hypnothérapie). L'École de Palo Alto recommande une dizaine de séances pour une problématique donnée.

Il existe plusieurs sortes de psychothérapies brèves qui se référent à plusieurs modèles théoriques (psychanalytique : Balint1 ; Malan ; Sifneos, Gilliéron, etc. ; systémique ; behavioriste, etc). Le modèle psychanalytique a encore développé des traitements brefs pour des enfants (Winnicott, Filippo Muratori & Francisco Palacio Espasa, etc.). Une de ses formes est née aux États-Unis dans la mouvance systémique après la Seconde Guerre mondiale, inspirée principalement par les travaux du psychiatre et psychothérapeute Milton Erickson, il s'agit de l'hypnose ericksonienne.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_br%C3%A8ve

La Thérapie Brève Centrée sur la Solution :

La thérapie brève centrée sur la solution (TBCS) est une forme de thérapie créée en 1982 au Brief Family Therapy Center de Milwaukee par Steve de Shazer1.

Dans cette forme de thérapie, il ne s'agit pas ici de résoudre un problème mais de créer une solution ou de considérer la solution comme déjà là et parvenir à construire celle-ci.

La TBCS fait partie d'un courant historique des thérapies stratégiques. Elle est particulièrement utilisée en thérapie familiale autant qu'individuelle.

Prémisses : Il en existe trois :

  • Si ce n'est pas cassé, ne réparez pas.

  • Une fois que vous savez ce qui marche, refaites-le.

  • Si ça ne marche pas, ne recommencez pas : faites autre chose.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_br%C3%A8ve_centr%C3%A9e_sur_la_solution

Les Thérapies Comportementales :

Les thérapies comportementales et cognitives ou TCC1 (en anglais, cognitive behavioral therapy ou CBT) regroupent un ensemble de traitements des troubles psychiatriques (notamment addictions, psychoses2, dépressions et troubles anxieux) qui partagent une approche selon laquelle la thérapeutique doit être fondée sur les connaissances issues de la psychologie scientifique.

Elles doivent obéir à des protocoles relativement standardisés. Elles évaluent souvent l'évolution du patient au cours de la thérapie. Elles acceptent la démarche de médecine fondée sur les faits.

Les TCC ont pour particularité de s'attaquer aux difficultés du patient dans « l'ici et maintenant » par des exercices pratiques centrés sur les symptômes observables au travers du comportement et par l'accompagnement par le thérapeute qui vise à intervenir sur les processus mentaux dits aussi processus cognitifs, conscients ou non, considérés comme à l'origine des émotions et de leurs désordres. La standardisation de la pratique des TCC a contribué à la reconnaissance de leur efficacité par leur caractère reproductible qui est une des exigences de la démarche scientifique. Elles sont particulièrement indiquées pour les troubles anxieux (notamment les phobies) et les addictions.

Dans l'histoire de la psychologie clinique, les courants dits comportementalistes (visant d'abord à intervenir sur le comportement) et cognitifs (cherchant à intervenir sur les croyances, les représentations, et leurs processus de construction) sont apparus parallèlement au milieu du xxe siècle, parfois en compétition l'un avec l'autre. Depuis les années 1980, ce clivage historique entre comportementalisme et cognitivisme tend à disparaître dans la pratique thérapeutique3.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_cognitivo-comportementale

La thérapie rationnelle-émotive :

La thérapie rationnelle-émotive est une pratique psychothérapeutique empirique et directive, à fondements philosophiques, qui vise à soulager les individus souffrant de difficultés psycho-logiques (émotion et comportement). C'est une des principales formes de psychothérapie cognitivo-comportementale. Elle a été développée par Albert Ellis à partir de 1956 sous le nom de « rational therapy »1. En 1959 cette méthode prit le nom de « rational emotive therapy » et en 1992 celui de « Rational Emotive Behavior Therapy » (REBT).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_rationnelle-%C3%A9motive

Pleine Conscience :

La pleine conscience est une expression désignant une attitude d'attention, de présence et de conscience vigilante, qui peut être interne (sensations, pensées, émotions, actions, motivations, etc.) ou externe (au monde environnant, bruits, objets, événements, etc.).

C'est une notion orientale ancienne, samma-sati en pali, samyak-smriti en sanskrit, l'« attention juste »1. Associée à l’enseignement de Siddhartha Gautama, elle joue un rôle important dans le bouddhisme où la pleine conscience est une étape nécessaire vers la libération (bodhi ou éveil spirituel) ; il s’agit d'un des membres du noble sentier octuple.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pleine_conscience

La Thérapie Familiale :

La thérapie familiale a été développée aux États-Unis dans les années 1950 et 1960 par plusieurs thérapeutes, dont Don Jackson, Salvador Minuchin, Jay Haley, Carl Whitaker, Virginia Satir, Murray Bowen et Nathan Ackerman1. Cette approche a été importée en Europe dans les années 1970, par des psychiatres italiens (Mara Selvini Palazzoli, Maurizio Andolfi) et belge (Mony Elkaïm). Elle s'est ensuite largement diffusée en France (avec des figures comme Robert Neuburger et Serge Hefez) et dans les différents pays européens et a été appliquée dans les institutions médico-sociales et psychiatriques.

En 1993 a été fondée la Société Française de Thérapie Familiale qui est l'organe représentatif des thérapeutes familiaux français 2.

En 2004, l’Inserm considère la thérapie familiale comme faisant partie, avec les thérapies psychodynamiques et cognitivo-comportementales, des trois principales approches psychothérapeutiques, pour « l’ancienneté et la solidité de leur conceptualisation théorique ; l’existence de formations spécifiques à leur pratique par des cliniciens ; leur utilisation répandue dans le domaine du soin »3. [...]

La thérapie familiale systémique vise à mobiliser les ressources de la famille et à améliorer la communication entre ses membres en vue d'apaiser des symptômes et/ou des difficultés relationnelles 4,5,6,7. [...]

Les thérapeutes familiaux d'orientation systémique utilisent des techniques spécifiques11,12,13 de questionnement et d’animation qui visent à favoriser la communication dans la famille et à stimuler le changement. [...]

L'efficacité de la thérapie familiale systémique a été démontrée scientifiquement dans les domaines suivants16,17,18 : troubles du comportement/problèmes de délinquance juvénile, trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez l’enfant, conduites toxicomaniaques et les problèmes liés à l’alcool, les troubles des conduites alimentaires, les schizophrénies et autres troubles psychotiques, troubles de l’humeur, troubles anxieux, troubles psychosomatiques chez l’enfant et l’adulte, troubles psycho-sexuels, détresse conjugale.

Il existe une autre approche de la thérapie familiale qui est la thérapie familiale psychanalytique19.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_familiale

La Psychologie de l'enfant

La psychologie de l'enfant est une discipline de la psychologie qui a pour objet d'étude les processus de pensée et des comportements de l'enfant, son développement psychologique et ses problèmes éventuels. Elle prend en compte son environnement.

L'enfance est une période d'intenses changements. Ces changements affectent le développement physique (et les habiletés motrices), le cerveau, la cognition (mémoire, raisonnement, compréhension du monde...), le langage et la capacité à communiquer, les apprentissages (lecture, mathématiques), les émotions et leur gestion, les relations sociales, la santé en général.

Plusieurs facteurs de risque sur la santé physique et mentale sont répertoriés. L'environnement de l'enfant, sa famille, ses pairs, son environnement préscolaire et scolaire, et son environnement général influencent grandement son développement. Ces facteurs aident l'enfant à développer ses compétences (exemple : bilinguisme, résilience) mais peuvent aussi nuire à son développement normal et à son bien-être (exemples : manque de confiance en soi, retard intellectuel, anxiété...).

La psychologie de l'enfant (ou de l'enfance) est voisine de la psychologie du développement qui s'attache à comprendre le pourquoi et le comment du développement humain (de sa conception à sa mort) et construit des modèles théoriques qui permettent de comprendre et de prédire les changements et les périodes de stabilité au cours de la vie humaine. Les deux disciplines ont les mêmes racines historiques et les mêmes fondements théoriques.

Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_de_l%27enfant

Communication non violente

La communication non violente (CNV) est un processus de communication élaboré par Marshall B. Rosenberg. Selon son auteur, ce sont « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant »1. L'empathie est au cœur de la CNV, entamée dans les années 1970, ce qui constitue un point commun avec l'approche centrée sur la personne du psychologue Carl Rogers dont Marshall Rosenberg fut un des élèves. L'expression « non violente » est une référence au mouvement de Gandhi2 et signifie ici le fait de communiquer avec l'autre sans lui nuire (voir ahimsa). Marshall Rosenberg s'appuie également sur les travaux de l'économiste chilien Manfred Max-Neef, qui a analysé les besoins humains3,4.

Le Centre pour la Communication NonViolente (The Center for Nonviolent Communication, CNVC)5 parle également d'une « communication consciente » dont les caractéristiques principales sont l'empathie, l'authenticité et la responsabilité.

Terminologie et définition

Alors que la grammaire française inciterait plusieurs auteurs francophones à utiliser l'expression « communication non violente », Marshall B. Rosenberg et le Center for Nonviolent Communication (CNVC) préfèrent la typographie « Communication NonViolente » avec plusieurs arguments :

  • « L'expression Communication NonViolente (CNV) est la traduction française d'une marque déposée aux États-Unis. Les majuscules et l'absence d'espace et de trait d'union en font partie. »6

  • « La CNV est un processus précis que nous devons à Marshall B. Rosenberg, que nous distinguons du terme générique de « communication non violente » qui appartient au vocabulaire courant et à tous »7

Définition de Marshall Rosenberg

Marshall Rosenberg propose une définition du processus de la CNV8[source insuffisante], processus qui, selon lui, est continuellement remis en question[citation nécessaire] :

« La Communication NonViolente, c'est la combinaison d'un langage, d'une façon de penser, d'un savoir-faire en communication et de moyens d'influence qui servent mon désir de faire trois choses :

– me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;

– acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d'une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;

– acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner. »

Définition de Thomas d'Ansembourg

Selon Thomas d'Ansembourg, le processus de la CNV vise à aider à éclaircir ce que nous vivons10. Il ne s'agit pas de l'empathie en tant que telle, mais elle y donne accès. Il ne s'agit pas non plus d'une simple écoute, mais de « se relier efficacement à soi et à l'autre », c'est-à-dire prendre pleinement conscience de ses propres sentiments et de ceux de l'autre.

Définition de David Servan-Schreiber

Dans son best-seller Guérir, David Servan-Schreiber décrit le processus de la CNV en termes relativement simples. Selon lui, le premier principe de la CNV est de remplacer tout jugement par une observation objective, afin d'éviter les réactions habituelles de son interlocuteur face à une critique. Le second principe est d'éviter tout jugement sur son interlocuteur pour ne parler que de ce que l'on ressent, l'autre ne pouvant contester cela. L'effort consiste alors à décrire la situation en commençant ses phrases par « je », pour être « dans l'authenticité et l'ouverture »11.

Bases et finalités

Pour Marshall Rosenberg, le but de la CNV est de « favoriser l'élan du cœur et nous relier à nous-mêmes et aux autres, laissant libre cours à notre bienveillance naturelle. »12.

Partant de sa conviction que la nature profonde des hommes les porte à « aimer donner et recevoir dans un esprit de bienveillance »13, il s'interroge sur notre capacité à nous couper de cette bienveillance au point de devenir violents ou agressifs, et s'efforce de comprendre comment certains individus, au contraire, parviennent à rester en contact avec cette bonté, même dans les épreuves.

Dans ces différents états, il constate le rôle déterminant du langage et de l'usage des mots. C'est pourquoi il définit un mode de communication qui « favorise l'élan du cœur et nous relie à nous-même et aux autres »12. Il appelle cela la Communication NonViolente en référence à Gandhi, au sens d'une communication où il ne reste plus trace de violence.

Pour le CNVC (Center for NonViolent Communication), organisme promoteur de la méthode et certificateur de ses formateurs, le but de la Communication NonViolente est de « tisser des liens sur le plan humain encourageant les échanges venant du cœur et de mettre sur pied des structures gouvernementales et civiles qui favorisent de tels échanges. »14

Source : Communication non violente — Wikipédia (wikipedia.org)